Bâtir une communauté résiliente face à l'insécurité alimentaire dans la commune de Koumbri (PDF)

Mémoire (de fin d'études) de l'année 2019 dans le domaine Santé - Sciences de l'alimentation, note: 17/20, , cours: Gestion de projet, langue: Français, résumé: Ce mémoire de master pévalue et présente les résultats de la performance notamment la pertinence, l'efficience, l'efficacité, les effets et la durabilité d'un projet de lutte contre l'insécurité alimentaire dans une commune d'un pays en voie de développement notamment le Burkina Faso.

Les sociétés dans leur évolution, dynamisme sont confrontées à toute une panoplie de défis et problèmes de nature à compromettre leur existence. Au nombre de ces problèmes figure la problématique de l'insécurité alimentaire qui est un problème planétaire, sévissant aussi bien dans les pays dits développés que ceux en voie de développement à l'instar du Burkina Faso. Le rapport de la FAO (2018) sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en 2017 dans le monde révèle que si l'insécurité alimentaire a connu des années de recul, actuellement, elle est en pleine recrudescence. En effet, le rapport souligne qu'en 2015, sept cent soixante- dix-sept (777) millions de personnes étaient sous alimentées contre huit cent quinze (815) millions en 2016. Cette croissance découle des facteurs tels que les conflits et les changements climatiques avec des conséquences telles que la malnutrition, les cas de mortalité etc. Pour ce faire, l'éradication de ce fléau devient un impératif au regard de ses répercussions négatives. C'est dans cette optique que diverses initiatives ont été prises telles que les OMD et plus récemment avec les ODD dont le deuxième objectif invite les pays à « éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable d'ici à 2030 ». Pour le cas du Burkina Faso, le rapport de l'ENIAM (2008) souligne que l'insécurité alimentaire touche plus de 1/3 de la population soit 35,4% avec des disparités géographiques (rural 37% et urbain 31%).