La propriété - source des besoins croissants (ePub)

Seminar paper de l’année 2008 dans le domaine Sciences de la Terre / Géographie - Divers, note: 5.5, Université de Genève (IUED), 10 sources bibliographiques, langue: Français, résumé: Cherchant un sujet pour ce travail de séminaire, je me suis aventurée dans un voyagà travers le monde de la propriété et du besoin. Tout d’abord, la rencontre des paysans malgaches dans la forêt de Masoala m’entraînait à chercher la source du comportement capitaliste, dont, après avoir étudié les théories d’économie néoclassique, j’avais l’impression qu’il était humain. Opposés à mes présomptions, les gains d’une production des surplus n’ont pas attiré les paysans. Par contre, ils arrêtaient le travail dès que la production agricole suffisait pour satisfaire leurs besoins immédiats. Trois idées, brièvement mentionnées dans ce qui suit, me semblent convenir à éclaircir ce phénomène : Rathenau en proposait comme explication l’ample absence de la propriété privée, Marx l’attribuait aux besoins pas encore aliénés, pendant que Weber y apercevait du traditionalisme. Sans avoir compris profondément le contenu des trois conceptions, j’ai poursuivi mon voyage, tout en cherchant un phénomène assez limité pour en faire une analyse du point de vue de l’économie écologique. Plus ma recherche avançait, plus la signification du terme d’économie écologique, reçue comme l’incorporation des évènements écologiques à l’économie, devenait chargée. Est-ce que l’économie écologique ne sollicite pas l’intégration de l’entier contexte social, écologique et institutionnel dans lequel une action a lieu ? Comment est-il possible d’analyser les effets au traditionalisme, à la propriété ou aux besoins, entraînés par l’intégration de la finitude des ressources naturelles, sans en comprendre le fond philosophique, l’histoire particulière ? Par exemple, la comparaison de différentes habilités de travailler le sol dans distincts régimes de propriété foncière ne suffit pas à dévoiler l’effet de l’institutionnalisation de l’aspect propriété de la propriété par rapport à l’aspect possession de la propriété du sol. Bien que la transformation de la possession foncière en propriété foncière puisse être considérée comme cause de l’exigence croissante de la production, les besoins humains nécessitent autant et simultanément d’être modifiés. Autrement dit : Quelle institution est primordialement nécessaire pour atteindre une diminution de la croissance : celle limitant les besoins ou celle restreignant les droits de propriété ? C’est à ce point là où j’arrête mon voyage, tout en plongeant dans le détail de ces deux institutions négligées par l’économie néoclassique, pour m’approcher de leur fond.